Ma vie après le programme Narconon
Bonjour mon nom est Gaby et je tiens à partager avec vous mon expérience à Narconon et comment je me suis sortie des drogues dures et vivant une vie heureuse sans drogues depuis plus de 20 ans.
Je suis Née à Antonio Enes au Mozambique et j’ai grandi à Blonay en Suisse. Ma vie avant que je commence à me droguer n’était pas simple, je me dévalorisais beaucoup et je suis tombée en dépression suite à de l’harcèlement scolaire.
J’ai vécu des moments heureux avant de me droguer, je me souviens en particulier un merveilleux voyage de 7 semaines à Washington quand j’avais 14 ans.
J’ai commencé à me droguer quand j’avais 15 ans environ. J’ai commencé par fumer du haschisch avec des amis qui en consommaient mais cette expérience ne m’a pas plu. Puis à 18 ans, un autre « ami » m’a proposé quelque chose à fumer sur de l’aluminium. Quand je lui ai demandé si c’était de l’héroïne, il m’a répondu que non… ça a été le début de la descente aux enfers. En fait c’était bien de l’héroïne et je suis très vite devenue accro. Les drogues ont eu un effet dramatique sur ma vie, ma santé et mes relations, J’ai perdu 10 ans de ma vie, j’ai raté le coche pour mes études, alors que j’étais douée, j’ai mis très longtemps à reconstruire une relation de confiance avec mes proches.
Un jour que je traînais dans un bar à Lausanne ”le China Town” un de mes compagnons de soirées a décidé de monter à Narconon. J’ai alors décidé de suivre le mouvement parce que je n’en pouvais plus de cette situation. Ma vie était devenue infernale. Et je devais prendre ma vie en main. Ce n’est que lors du 1er rendez-vous avec la responsable du centre Narconon en Suisse que je me suis rendue compte qu’il s’agisait de Catherine Uthemann, la maman des fillettes avec qui je jouais étant enfant, c’était mes voisines.
Lorsque je suis arrivé à Narconon je me suis sentie protégée et personne ne m’a jugé. Je me suis sentie en sécurité et j’ai commencé à reprendre confiance en la vie.
Le programme Narconon m’a prouvé que j’étais capable de le faire, il m’a redonné confiance en mes aptitudes et j’ai découvert une méthode d’apprentissage. Même si tout n’a pas été facile par la suite, j’avais en moi la force et les outils pour m’en sortir et je l’ai fait.
Ce qui me rend le plus fière c’est mes 2 filles de 20 et 22 ans. Je suis tombée enceinte de l’aînée alors que j’étais dans une situation pas optimale, lorsque j’ai appris que j’étais enceinte, j’ai repris complètement ma vie en main, ma fille est née saine et bien portante et c’est le plus beau cadeau de ma vie. Je n’ai plus jamais retouché à la drogue depuis.
“Maitenant mes relations avec ma famille sont excellentes. Nous avons retrouvé l’harmonie.”
Maitenant mes relations avec ma famille sont excellentes. Nous avons retrouvé l’harmonie.
Tout me plait dans le fait de ne plus prendre de drogues ! Je n’ai plus à me lever le matin en manque pour aller chercher ma prochaine dose, je n’ai plus à commettre d’actes illégaux pour financer ma consommation. Ma santé est excellente, je n’ai pas de séquelles. J’ai des amis, des enfants, un niveau de vie confortable... Difficile de choisir...
Le conseil que je donnerais à quelqu’un qui prend de la drogue, serait de trouver le moyen de se faire aider… mais qu’il le fasse pour lui, et mon pas parce qu’on le lui impose…Je sais par expérience qu’aucun conseil ne sera écouté, tant qu’il n’y aura pas une volonté personnelle de s’en sortir. Le conseil que je donnerais à quelqu’un qui commence sa réhabilitation, c’est de ne rien lâcher, même dans les moments de doutes. Le plus difficile est de prendre la décision.
Gaby, Suisse
